jeudi 5 janvier 2012

Shosei-en

Un peu par hasard, en sortant de la visite du temple Higashi Honganji, nous apercevons un panneau indiquant un jardin à visiter à deux blocs de là. Il pleut et nous hésitons ... y aller ? ne pas y aller ? Après une brève réflexion, nous décidons de nous y rendre malgré le temps : en effet, voir un jardin sous la pluie finalement … pourquoi pas ?
N
ous avons bien fait ! Quasiment seuls (nous n'avons croisé que 3 jeunes gens qui ont bravé la pluie tout comme nous), nous avons profité de ce jardin, assez petit par rapport à ce que nous avions vu jusqu'ici mais plein de charme !

Il semblerait que l’origine de ce jardin daterait de l’époque Heian mais que son existence réel en tant que jardin daterait vraiment de 1641 le propriétaire décidant d’en faire un jardin.
Après moultes péripéties (incendies au milieu du 19è), le jardin fut reconstruit entre 1868-1912 à l’identique.
Comme le montre les photos, ce jardin bien que de petite taille, possède maison de thé, un petit étang avec ponts, de petites cascades et des arbres qui en automne se couvrent de belles couleurs orangées et j'imagine le printemps les recouvrir de couleur rose grâce aux fleurs de cerisiers ....


mardi 3 janvier 2012

Voir le bugaku à Miyajima

Grâce au mariage qui avait lieu sur l'île, nous avons eu l'occasion de voir un bugaku.



Le bugaku  et sa musique d'accompagnement (le gagaku : joueurs de flûtes droites et traversières, tambours, koto), est à l'origine une danse chinoise destinée à divertir la cour des Tang (618-907).  Elle fut introduite au 8è siècle par des artistes chinois qui s’installèrent au Japon.

Au Japon, cet art mélange les cultures esthétiques et symboliques de la Chine, la Corée, l’Inde et l’Asie Centrale. Ainsi les compositions exécutées peuvent être des représentations de danses lentes avec des costumes lourds brodés de rouge (danses des gauches venues essentiellement de Chine) ou des représentations de danses et des costumes plus légers de couleur bleu ou vert (danse de droites venues principalement de Corée).  Les positions des bras, des mains et des pieds sont stylisées et de géométries simples. A noter également un élément important qui sont les masques portés par les danseurs.

Destinées au départ à la cour impériale japonaise, de nos jours, le bugaku ne se joue plus qu’en de rares occasions ou lors de fêtes shinto.
  
Voici donc le bugaku, sans le son certes, mais tout en couleur !


les musiciens jouant le gagaku
A la fin de représentation, le danseur se présente devant les musiciens qui vont lui retirer son masque

lundi 2 janvier 2012

Voir un mariage japonais

Voir un mariage japonais dans la pure tradition, voilà une petite surprise bien sympathique lors de notre déplacement à Miyajima.
Intrigués par le rassemblement sur le ponton du sanctuaire d'Itsukushima, nous nous approchons et apercevons un couple de jeunes mariés.

Nous prenons peu de clichés par respect et discretion. Longue vie et bonheur aux mariés !

dimanche 1 janvier 2012


Une bonne année à tous ! Akemashite omedetou gozaimasu !

Pour faire selon les traditions japonaises, nous avons dégusté des sobas le 31 décembre suivi de quelques sushis, le tout fait maison svp ! Itadakimasu ! Bon appétit !